Une idée de séjour inspirée par un voyage d’un groupe de 12 photoreporters et Tous Opérateurs au Pakistan.
Jour 1: Arrivée à Islamabad
Jour 2: Découverte d'Islamabad
Jour 3: Direction Karimabad
Jour 4: Départ par la route pour Skardu - 5h30 - Autoroute du Karakorum
Jour 5: Visite de Skardu
Jour 6: Vallée de Khaplu.
Jour 7: Depart pour Skardu et séjour à l’hotel Mashabrum.
Jour 8: Taxila
Jour 9: Départ pour Lahore par autoroute - 4h.
Jour 10: Tour de Lahore en bus touristique et visite des monuments de l’ère moghole
Jour 11: Route vers Multan via Harappa : Installation à l’hotel One Multan
Jour 12: Visite de Multan
Jour 13: Départ de Bahawalpur pour visiter le Fort de Darawar - 1h de route.
Jour 14: Karachi
Jour 15: Visite à la nécropole de Makli - 1h50 de route.
Jour 16: Visite de Karachi.
Jour 17: Départ de Karachi pour Lahore : Retour vers Paris
À votre arrivée à l'aéroport international d'Islamabad, vous serez chaleureusement accueilli par votre chauffeur qui vous conduira avec hôtel.
Aujourd'hui, vous découvrirez la nouvelle capitale du Pakistan, Islamabad depuis 1958 (signifiant ville d'Islam ou ville de paix) et remplaçant ainsi Karachi.
Souvent comparée à une banlieue américaine, cette ville moderne ne ressemble à aucune autre métropole. Elle n'est pas dénuée d'intérêts, mais elle n'a pas non plus cette " âme ", ni cette énergie que peuvent avoir Karachi ou Lahore.
Le choix d'Islamabad comme capital politique n'est pas anodin. Plus centrale et plus près du quartier général de l'armée (situé à Rawalpindi), la ville semblait plus adaptée à la fonction. Aujourd'hui, Islamabad abrite les institutions gouvernementales et est habitée par de nombreux diplomates et membres d'ONG.
À Islamabad, vous pourrez visiter le musée Lok Virsa, le Monument du Pakistan, le musée du patrimoine ainsi que la mosquée Faisal qui n'est autre que l'emblème de la capitale.
Vous passerez la nuit à l'hôtel Serena.
Photos (c) Oriane Zerah
Avant de vous rendre à Karimabad, vous prendrez un vol d'1 h 30 vers Gilgit où vous pourrez en profiter pour faire quelques balades, visiter le marché local, assister à un match de polo (le sport le plus populaire de la région) ou faire des achats souvenirs.
Vous prendrez ensuite la direction de Karimabad. Perchée sur les majestueuses montagnes du Baltistan, Karimabad est un havre de paix luxuriant et verdoyant. Le village est dominé par le Rakaposhi qui s'élève à 7 788 m. Au printemps et en été, les abricotiers, pommiers, cerisiers et fleurs en tout genre verdissent et colorent les paysages de la vallée.
Vous pourrez notamment y visiter le fort de Baltit qui est le siège du pouvoir de l'État de Hunza. Érigé sur les sommets de Karimabad pour des raisons stratégiques, le fort domine le glacier de l'Ulter et la vallée.
Après le déjeuner, vous découvrirez le fort d'Altit qui fut le centre du pouvoir du royaume d'Hunza avant d'être transféré au fort de Baltit. À l'époque, le Baltistan était très influencé par le Tibet, influences que l'on retrouve dans l'architecture. Le fort et l'ancien village qui l'entoure ont été magnifiquement restaurés par la fondation Aga Khan dans les années 2000.
Après ces visites, vous pourrez en profiter pour vous ressources au lac Attabad et visiter les villages voisins de Passu et Gulmit.
Photos (c) Oriane Zerah
Vous partirez à la découverte de Skardu dans l'Himalaya.
Avant cela, vous visiterez pourrez explorer une dernière fois Gilgit, la capitale du Baltistan. Perchée à 2 400 mètres d'altitude et encerclée par des dunes de sable et des montagnes pelées qui cachent les plus hauts sommets, elle est au centre d'une plaine irriguée par l'Indus.
Tout comme Gilgit, Skardu est le point de départ de nombreux treks et expéditions. La ville est agréable à visiter et offre quelques sites dignes d'intérêt.
Vous logerez à l'hôtel Shangri-La à Skardu.
Photos (c) Oriane Zerah
Cette journée sera consacrée à la découverte de Skardu avec au programme de nombreuses activités et visites.
Vous débuterez par une excursion autour des lacs inférieurs et supérieurs de Kachura. Le lac Kachura se divise entre une partie " haute " et une partie " basse " et également connu comme étant le lac Shangrila, où se trouve le fameux complexe hôtelier. Le lac du haut est accessible à pied seulement, ce qui le rend moins fréquenté et plus sauvage. Il est entouré d'une faune subalpine et d'abricotiers sauvages. Les moins frileux pourront se baigner dans l'eau claire qui ne dépasse pas 15 degrés. Le lac du bas fait partie du complexe Shangrila et se trouve à environ 20 minutes de Skardu.
Vous effectuerez également une excursion au lac Sadpara.
Après le déjeuner, vous prendrez la route vers le fort Shigar situé dans le paisible village de Shigar et dans une vallée qui fut autrefois un royaume indépendant. Le seul témoignage qu'il reste de cette époque est le fort de Shigar, que la fondation Aga Khan a rénové et qui a finalement été transformé en un magnifique hôtel. Le village cache quelques petits trésors, comme des mosquées en bois, les ruines d'un monastère bouddhiste et des inscriptions bouddhiques du Ve siècle gravées dans des roches.
Vous passerez la nuit dans le l'hôtel Serena Fort Shigar, un somptueux complexe comprenant deux bâtiments récents et un vieux fort de 400 ans.
Photos (c) Oriane Zerah
Ce matin, nous vous emmenons découvrir Khaplu, un petit village pittoresque, parsemé d'abricotiers et de pommiers et situé sur les rives de la rivière Shyok. Aux pieds des montagnes, les maisons traditionnelles en pierre sont entourées de champs de blé, verdoyants et fertiles, et surplombées par des pics acérés.
Dans ce charmant village, se trouve l'une des plus vieilles mosquées du Pakistan. Anciennement dominée par la religion bouddhiste, Khaplu est aujourd'hui peuplé par différentes branches de l'islam dont les soufis, chiites, sunnites et ismaéliens.
Vous visiterez le fort de Khaplu et la mosquée de Chaqchin, l'une des plus anciennes du Pakistan. Vous pourrez notamment y admirer une vue imprenable de Khaplu, la vallée de Shyok et quelques pics de la chaîne du Karakoram.
Vous passerez la nuit à l'hôtel de Serena Khaplu.
Photos (c) Oriane Zerah
Vous aurez le privilège de visiter le Manthal Buddha Rock situé dans le village de Skardu Town à Manthal. Il s'agit d'une grande roche de granit sur laquelle est gravée une image de Bouddha. Situé à environ 3 m de Sadpara Road, vous pourrez visiter le lac Sadpara.
Avant l'arrivée de l'Islam dans la région du Gilgit-Baltistan, la majorité de la population était bouddhiste et avaient gravé le Bouddha sur de nombreux morceaux de roche. Cette sculpture de Bouddha n'était pas connue du monde avant le début du XXe siècle en raison de son emplacement éloigné.
Après le déjeuner, vous ferez une randonnée jusqu'au fort de Karpocho construit au XVIIe siècle par Ali Sher Khan Anchan qui était le gouverneur de la région. Le fort, qui s'élève à 1 400 mètres au-dessus de la ville de Skardu, offre une vue imprenable sur la vallée, ses villages, ses champs et ses forêts, et sur le fleuve de l'Indus.
Vous terminerez la journée par les visites du marché local, du musée K2, du musée écologique et une petite balade dans la vallée.
Après un bon petit déjeuner, vous partirez pour Taxila avec un arrêt au lac de Khanpur, un spot sympa loin du bruit de la capitale.
Vous pourrez y pique-niquer et entamer une promenade tout en vous ressourçant dans cet environnement verdoyant et relativement calme. Pour les plus friands, vous aurez le choix entre de nombreuses activités de plein air comme un tour en bateau, du jet-ski, de l'escalade...
Si vous recherchez de la tranquillité, vous pourrez louer un bateau sur les rives du lac et vous rendre sur l'île d'en face où vous pourrez en profiter pour vous baigner.
À votre arrivée à Taxila, vous y découvrirez l'un des plus importants sites archéologiques d'Asie. Cette ville se trouve à la croisée de trois grandes routes de commerce : l'est de l'Inde, l'ouest de l'Asie et l'Asie centrale et le Cachemire, et est le lieu central du bouddhisme.
Taxila est classée au patrimoine mondial de l'Unesco.
Vous dînerez au restaurant Monal à Islamabad où vous pourrez goûter les spécialités culinaires du pays.
Photos (c) Oriane Zerah
Selon un célèbre proverbe pendjabi, " celui qui n'a pas vu Lahore n'est pas encore né " (Jinne Laur nai wekhiya o te jamiya nai). Selon la légende hindoue, Lahore aurait été fondée par Loh, fils de Rāma, roi de l'Inde antique. Il y aurait construit un fort, nommée Lohkot ou Lahawar, qui aurait finalement donné son nom à la ville. Lahore est restée capitale de l'empire ghaznévide pendant près de 165 ans (jusqu'en 1186) avant d'être prise par les Turcs, les Khaldjî, les Tughlûq, les Sayyîd, les Lodhis et les Pathanes.
À partir de 1524, Lahore tombe sous la coupe des Moghols qui en font leur capitale de 1584 à 1598. Les empereurs successifs l'embellissent d'édifices et de jardins raffinés, desquels Lahore tient l'un de ses surnoms, " la cité des jardins ". Avec le fort, les mosquées Badshahi et Wazir Khan, la tombe de Jehangir et les jardins de Shalimar, les Moghols marqueront profondément la ville. À la fin du XVIIIe siècle, après de nombreuses incursions, les sikhs leur dérobent finalement le pouvoir, qu'ils gardent jusqu'à l'arrivée des colons britanniques en 1849.
Lahore, riche de toutes ces influences, est une ville animée, colorée, partagée entre modernité et traditions. Vous pourrez manger dans un restaurant branché ou déguster des spécialités locales dans l'une des échoppes de la vieille ville. Visiter l'un des plus vieux musées privés du sous-continent ou une galerie d'art contemporain. Croiser des 4x4 doubler des charrettes et aller danser avec les soufis ou dans une rave-party privée !
Les temples hindous de Katas, situées sur les routes du Pendjab entre Islamabad et Lahore, valent une visite. Dédiés au dieu Shiva, ils sont l'un des plus importants sites de pèlerinage hindous au Pakistan.
La visite des mines de sel de Khewra vous emmène dans les profondeurs des terres du Pendjab, là où sont extraites près de 400 000 tonnes de sel chaque année. A part les mines, il n'y a pas grand chose à voir à Kehwra, petite ville de campagne comme le Pendjab en compte beaucoup.
Départ pour la frontière Pakistano Indienne de Wagah et Cérémonie d’abaissement du drapeau. La frontière indo-pakistanaise se trouve à environ 25 kilomètres de Lahore. Le seul intérêt touristique du site est la cérémonie de clôture qui se tient tous les jours au coucher du soleil. Une expérience unique en son genre !
Visite de la « Food Street » de Lahore et dîner
Photos (c) Oriane Zerah
L'origine exacte du fort est inconnue mais elle pourrait se situer dans l'Antiquité. Après avoir été détruit et reconstruit plusieurs fois, c'est sous le règne de l'empereur moghol Akbar (1556-1605) que le fort aurait acquis sa forme actuelle. Chaque empereur qui lui succéda y apporta de nouveaux éléments. Shah Jahan, dans les années 1631-1632, y ajouta notamment le Diwan-e-Wam, une salle où se tenaient les audiences publiques, et le Sheesh Mahal (Palais des miroirs).
C'est sous le règne de l'empereur Aurangzeb qu'a été construite entre 1671 et 1673 la somptueuse et imposante mosquée Badshahi. À l'origine, elle aurait été conçue pour préserver une mèche de cheveux du Prophète Mahomet. Son architecture est la même que celle de la mosquée Jama qui se trouve à Delhi. Sous la domination sikh (à partir de 1799) et britannique (à partir de 1849), la mosquée fut utilisée comme garnison militaire. En 1852, sentant la colère des fidèles gronder, les britanniques décidèrent de restaurer l'édifice et de lui redonner son statut de lieu de culte. C'est aujourd'hui la cinquième plus large mosquée au monde avec une capacité d'accueil de 100 000 fidèles.
C'est l'un des plus vieux marchés d'Asie du Sud. La vieille partie du bazar est réputée pour sa food street, une avenue remplie de stands de nourriture locale et de restaurants, tandis que le " nouveau " Anarkali est un marché très animé où vous pourrez trouver des vêtements traditionnels, des tissus, des bijoux, des chaussures, etc. Selon la légende, Anarkali était une esclave d'une beauté exceptionnelle. À l'occasion d'une cérémonie donnée en l'honneur du prince Salim (qui deviendra l'empereur Jahangir), ce dernier tomba éperdument amoureux de la jeune femme venue danser pour lui. Les deux jeunes gens devinrent amants mais lorsque Salim en informa son père, l'empereur Akbar, ce dernier s'opposa à leur union. Le fils décida alors de combattre son père et monta sa propre armée. Mais l'empereur Akbar infligea une défaite à son fils et lui proposa deux options : lui donner Anarkali ou être condamné à mort. Anarkali, ne supportant pas de perdre l'homme qu'elle aimait, se rendit d'elle-même en demandant tout de même à l'empereur une dernière faveur : passer une nuit avec le prince Salim. Le lendemain matin, des gardes l'emmenèrent et l'emmurèrent vivante.
La superbe collection du musée de Lahore retrace toutes les grandes époques de l'histoire du sous-continent, de la civilisation indusienne au mouvement pour l'indépendance du Pakistan. C'est l'une des plus larges et anciennes collections du pays.
Les jardins de Shalimar ont été construits en 1641/1642 à la demande de l'empereur moghol Shah Jahan. Les jardins, traditions islamiques médiévales, ont été enrichis d'influences perses et symbolisent l'apogée du raffinement moghol. Ils sont étagés sur trois terrasses, avec des pavillons et de vastes pièces d'eau, malheureusement à sec aujourd'hui. Bien qu'ayant perdu de leur superbe, il est toujours agréable d'aller s'y balader.
Cconsidéré comme le plus bel ouvrage moghol après le Taj Mahal. C'est d'ailleurs le même empereur, Shah Jahan, qui est à l'origine des deux édifices. Tandis que le Taj Mahal a été construit en mémoire de l'épouse de Shah Jahan, le mausolée a été érigé en l'honneur de son père (à la tête de l'empire moghol de 1605 à 1627) dix ans après sa mort. Le monument est fait de briques rouges et décoré de fresques florales, d'incrustations de pièces nacrées et de marbre.
Photos (c) Oriane Zerah
nom à la ville située à 5 km. Le site couvre les ruines d'une ville fortifiée de la civilisation de la vallée de l'Indus, (civilisation harappéenne : 6 000 ans av. J.-C.).. La cité aurait compté jusqu'à 40 000 habitants et occupé une surface de 100 ha à son apogée (vers 2600-1900 av. J.-C.), ce qui en aurait fait une des plus grandes de l'époque. 6 000 ans av. J.-C. Ses deux villes les plus importantes, Mohenjo-daro et Harappa, ont émergé vers 2600 av. J.-C., le long de la vallée de l'Indus, au Pendjab et au Sind. Leur civilisation disposait d'un système d'écriture, de centres urbains, d'une organisation sociale et d'un système économique. Elle a été redécouverte à partir de 1920.
Située sur les rives de la rivière Chenab, Multan serait l'une des plus anciennes villes du sous-continent. Idéalement située entre l'Asie du Sud et l'Asie centrale, Multan a toujours attiré la convoitise. La ville aurait notamment été conquise par Alexandre le Grand en 326 av. J.-C. Quelques siècles plus tard, c'est le commandant arabe Muhammad bin Qasim qui s'en empare, en 713. Multan devient alors l'avant-poste de l'islam du sous-continent indien. Pour la protéger de toutes ces incursions, la vieille ville de Multan a été fortifiée mais aujourd'hui, seuls trois des six portes qui la protégeaient sont encore debout. La " cité des saints ", comme elle est surnommée, est réputée pour ses nombreux temples et mausolées soufis. Elle est un lieu de pèlerinage important pour les fidèles de cette branche de l'islam.
Visite aux mausolées de Shah Rukhin-e-Alam :
Rukn-e-Alam (1251-1335) était une figure éminente de l'Islam soufi à Multan. Son tombeau a été construit au XIVe siècle par le gouverneur Tughlûq de Delhi, Ghiyas-ud-din. L'édifice de 35 mètres de haut est fait de briques rouges et de mosaïques bleues et blanches, et décoré avec des motifs géométriques, arabesques et floraux. A l'intérieur, le tombeau du saint est entouré par ceux de ses 72 descendants. Le pèlerinage dont il fait l'objet attire chaque année plus de 100 000 fidèles venus de toute l'Asie du Sud.
Baha-ud-din Zakariya est un saint soufi du XIIIe siècle connu pour sa foi en l'unité des croyances qu'il aurait développée après ses différents voyages en pays islamiques. L'érudit, père de Rukn-e-Alam, établit à Multan une école de théologie pour enseigner les principes du soufisme. Son mausolée, fait à partir de briques de terra cotta, est finement décorés de carreaux de céramique bleue
Dans cet atelier, vous pourrez percer les secrets de fabrication des fameuses poteries bleues de Multan, vendues dans tout le pays. Vous pourrez observer les artisans à l'oeuvre et assister à toutes les étapes de la création. Les pièces créées sont en vente dans le petit magasin à l'entrée.
L'État de Bahawalpur a été fondé en 1690 par Bahadur Khan mais son nom actuel ne lui a été donné qu'en 1748 par le Nawab Bahawal Khan Abbasi I. En 1802, après la chute de l'empire Durrani, Bahawalpur devient un État princier indépendant, qui sera dirigé par la dynastie Abassi jusqu'en 1954. Deux de leurs palaces se trouvent encore dans la ville de Bahawalpur, mais ils sont maintenant sous contrôle de l'armée et fermés aux étrangers. La magnificence de leur cimetière privé, à côté du Derawar Fort, donne probablement un aperçu du train de vie de la famille royale à l'époque de leur règne. La ville n'a pas énormément de points d'intérêt mais c'est une bonne entrée vers le Cholistan et Uch Sharif, à environ 75 kilomètres de Bahawalpur, vaut vraiment une visite.
La première pierre de ce bâtiment à l'architecture italienne a été posée en 1924 par le Gouverneur général des Indes de l'époque. Aujourd'hui, la librairie possède plus de 100 000 ouvrages ! L'intérieur de l'édifice vaut une petite visite.
(spectacle laser), Noor Mahal et Gulzar Mahal.
Photos (c) Oriane Zerah
Darawar se trouve à la frontière du desert du Cholistan qui tient son nom de la tradition semi-nomade de ses habitants (Cholna signifie mobile). Cette région désertique, une extension du désert du Thar en Inde, s'étend sur environ 26 000 km2. Elle est habitée par plus de 100 000 éleveurs nomades de boeufs, chameaux, chèvres ou moutons. Certains sont sédentaires et installés dans de petits villages. Dans les maisons en briques recouvertes de chaux - quelques pièces ouvertes construites autour d'une cour centrale - les femmes cuisinent au feu de bois ou brodent du linge de maison, tandis que les plus anciens se reposent sur des charpoys, rafraîchis par les ventilateurs quand l'électricité le permet, et que les enfants jouent avec des roues et des bâtons en bois. Le Cholistan est surtout visité pour le fort de Derawar (il y a en réalité huit autres forts, mal préservés) et lors du rallye de jeeps organisé chaque année. Ses dunes de sable mouvantes abritent quelque 130 espèces de plantes et des animaux, tels que des hippotragues noirs (antilopes), des gazelles, des lynx et des renards du désert et de nombreux oiseaux.:
Avec ses 40 bastions d'environ 9 mètres de haut, la forteresse de Derawar, plantée au milieu du désert du Cholistan, est visible à plusieurs kilomètres.
Les premières traces d'un fort à cet emplacement, sur cette ancienne route de commerce entre l'Asie centrale et le sous-continent Indien, remonteraient à quelques 5 000 ans. La forteresse aurait été capturée par un nawab de la famille des Abassi, qui lui aurait donné sa forme actuelle. L'édifice aurait servi de quartiers à l'armée du Nawab, où lui-même avait ses résidences.
Les bâtiments encore en état datent tous du XIXe siècle et ont été évacué par la famille du Nawab en 1920. Malheureusement, l'intérieur du fort est en piteux état et certains murs sont recouverts de graffitis. Les quarante bastions de Derawar sont visibles sur des kilomètres dans le désert du Cholistan. Les murs ont une circonférence de 1 500 met s'élèvent sur 30 m de haut.
Juste à côté du fort se trouve une magnifique mosquée de marbre blanc, construite en 1849 pour le maître spirituel du Nawab. Demandez l'autorisation avant de la visiter. Il y a également une nécropole royale de la famille Abbasi, qui est toujours propriétaire du fort. La zone est riche en objets archéologiques avec la présence de Ganweriwala, une vaste cité de la civilisation de l'Indus non-fouillée à ce jour.
Retour à l’aeroport de Multan pour prendre un avion pour Karachi. Instalation au Karéa&chi Beach Luxury Hotel
Karachi est la ville la plus peuplée du pays, la plus cosmopolite et la plus dynamique. Elle fut choisie comme capitale du Pakistan à sa création en 1947 avant que les autorités ne lui préfèrent Rawalpindi en 1959, puis finalement Islamabad un an plus tard, les villes jumelles étant plus centrales. À l'origine, Karachi était un village de pêcheurs nommé Kalachi-Jo-goth. Au XVIIIe siècle, le village devient un petit pôle d'échanges de marchandises qui prend de plus en plus d'importance à partir de 1854, lorsque les colons britanniques décident de moderniser le port. Avec le maire de l'époque, les autorités britanniques lancent également un vaste projet d'embellissement de la ville. Dans une brochure de 1942 éditée par l'armée américaine et destinée à ses soldats en garnison dans la région durant la Seconde Guerre mondiale, l'auteur évoque alors Karachi comme étant le " Paris de l'Est " et vante ses nombreuses attractions et institutions culturelles.
À l'époque, Karachi ne compte qu'environ 400 000 habitants. L'équilibre démographique se trouve soudainement bouleversé au moment de la partition en 1947, lorsque des milliers de réfugiés musulmans ourdouphones (les mohajirs) arrivent d'Inde. La ville connaîtra par la suite d'autres importantes vagues d'immigration (des Pakistanais mais également des Afghans, des Iraniens et des Bengalis). Aujourd'hui, Karachi compte près de 20 millions d'habitants et sa croissance démographique est spectaculaire. L'urbanisation rapide et sauvage et les tensions politico-ethniques qui se sont développées au fil du temps ont engendré une violence qui a changé la face de la ville au point que Karachi est parfois dépeinte comme l'un des endroits les plus dangereux au monde. Mais le visiteur curieux (et prudent !) y trouvera surtout un bouillon de vie, de culture et d'art, des endroits insolites, une énergie incroyable et des habitants qui malgré les dangers et les difficultés profitent de tout ce que Karachi a à leur offrir.
Au milieu d'un parc de 53 hectares et d'une petite pyramide à degrés trône le mausolée de Jinnah, entièrement fait de marbre blanc. L'édifice a été construit entre 1958 et 1969 d'après les plans d'un architecte indien. Chaque jour, de nombreux Pakistanais viennent se recueillir sur son tombeau, placé au milieu du monument
Il est considéré comme le saint patron de Karachi. Son mausolée, en haut d'une colline, surplombe la plage de Clifton. Selon une légende urbaine, les cyclones ne touchent que très rarement Karachi grâce au pouvoir mystique du saint qui réside dans le temple. Au début des années 1950, ce n'était qu'une petite cabane. Attirant de plus en plus de pèlerins au fur et à mesure des années, l'édifice a été élargi et sublimé jusqu'à devenir l'un des plus larges temples soufis de Karachi.
À la fin des années 1920, un homme d'affaires demande au premier architecte musulman d'Inde de lui construire une résidence s'inspirant des plus beaux palais des princes rajput du Rajashtan. L'architecte utilise de la roche rose de Jodhpur et de la roche jaune de Gizri, qui rappelle l'élégante architecture moghole. Racheté par le gouvernement pakistanais au moment de l'Indépendance, le bâtiment a ensuite été offert à Fatima Jinnah, la soeur de Mohammad Ali Jinnah, qui y a vécu jusqu'à sa mort, en 1967. En 1995, le département Culture de la province du Sind rachète, restaure et convertit l'endroit en musée. Les expositions, sur l'héritage culturel du Pakistan, changent environ tous les six mois.
À l'époque coloniale, de nombreux concerts et événements culturels étaient organisés dans ce bâtiment à deux étages de style gothique vénitien. Aujourd'hui, le bâtiment n'a rien perdu de sa superbe mais les manifestations culturelles sont plus rares. Au rez-de-chaussée, le bâtiment abrite une bibliothèque qui semble un peu à l'abandon avec des ouvrages très divers et une collection de journaux Jang dont les plus anciens datent de l'année 1955 ! La salle de l'étage fait office de galerie d'art. Le plafond a été peint par l'artiste pakistanais Sadqain, qui est mort avant d'avoir pu la finir. Une bourse aux livres est organisée tous les dimanches dans la cour. Le bâtiment est situé au milieu d'un agréable parc, où de jeunes étudiants viennent parfois flirter et prendre des selfies.
et promenade sur la plage, Clifton Beach
Photos (c) Oriane Zerah
La nécropole de Makli est l'une des plus vastes au monde. Les quatre dynasties qui ont régné sur la ville de Thatta (Samma, Arghoun, Tarkhan et Moghols), de 1320 à 1739, y ont enterré leurs reines et leurs rois, leurs saints, érudits, philosophes, soldats... Simples tombes en ruines ou mausolées de pierre finement ciselée de frise calligraphiée s'étendent sur plus de 10 km2. Les vestiges, tous faits de grès jaune, témoignent toutefois de différentes influences architecturales (hindou, moghol). Les mausolées d'lsa Khan Tarkhan le Jeune et de son père, Jan Baba, tous deux édifiées avant 1644, sont parmi les plus impressionnants.
Celui de Jam Nizammudin, l'un des plus importants souverains de la dynastie Samma, est une structure rectangulaire en pierre superbement sculptée. Ne manquez pas non plus celui de Diwan Shurfa Khan, un carré massif surmonté d'un dôme de style perse, recouvert de pièces de mosaïques bleues. Si vous souhaitez profiter encore un peu de la sérénité du lieu, vous pouvez arpenter les ruelles quasi-désertes qui entourent le site et visiter les temples des saints soufis Shah Murad Shah Shirazi et Syed Ali Shirazi
Au milieu d'un parc de 53 hectares et d'une petite pyramide à degrés trône le mausolée de Jinnah, entièrement fait de marbre blanc. L'édifice a été construit entre 1958 et 1969 d'après les plans d'un architecte indien. Chaque jour, de nombreux Pakistanais viennent se recueillir sur son tombeau, placé au milieu du monument.
balade en bateau et déjeuner
Les ruines de la ville se trouvent sur la route nationale N-5, à l'est de Karachi. Elle date de l'époque scytho-parthesque et fut ensuite contrôlée par les musulmans du VIIIe au XIIIe siècle, après quoi elle fut abandonnée. Des vestiges de l'une des plus anciennes mosquées connues de la région, datant de 727 après J.-C., sont encore conservés dans la ville[3][4][4][5] En 2004, le Département d'archéologie et des musées du Pakistan a soumis le site au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Retour à Karachi
Le musée comporte onze galeries qui retracent l'histoire de cette partie du sous-continent indien, de la préhistoire jusqu'à la partition. Chaque salle est dédiée à une période historique (civilisation de l'Indus, période bouddhique, hindoue, islamique...). Belle collection de bustes et statues de Bouddha et de sculptures hindoues. Le musée expose également une collection de pièces, dont les plus anciennes datent du Ve siècle avant J.-C. La statuette du " roi-prêtre ", découverte lors des excavations du site de Mohenjo-Daro, fait la fierté du musée. Lors de grandes occasions (fête de l'indépendance du Pakistan, date de l'anniversaire de Jinnah...), le musée organise des expositions spéciales.
C'est l'une des plages les plus populaires de la ville. Les flâneurs viennent en couple ou en famille. Certains piquent une tête (tout habillé) même si la baignade est fortement déconseillée. Possibilité de faire un tour de chameau (100 roupies) ou de quad (100 roupies). L'endroit est assez sûr en journée, mais ne vous y rendez pas le soir et ne vous mettez pas en maillot de bain.
Retour vers Paris
Photos (c) Oriane Zerah
Chaque idée de séjour est personnalisable selon vos envies