La Bolivie c’est : le Salar d’Uyuni, le lac Titicaca, l’altitude, les Andes… mais c’est aussi un bain de diversité, d’inattendu, des marchés multicolores, une géographie et une biodiversité surprenants. La Bolivie, il faut la vivre, prendre le temps d’en découvrir ses racines, sa culture andine et son territoire. Le peuple bolivien, dans sa diversité et avec ses influences indigène, inca, espagnole, est attaché à ses traditions, à la Terre - la Pachamama, et à ce qu’elle lui offre.
Au rythme de l’Altiplano, nous arpentons les marchés paceños, naviguons en voilier sur le lac Titicaca et nous immergeons dans les traditions aymaras en Cordillère Royale. Nous partons en expédition dans les déserts du Grand Sud, au cœur des forces de la Terre. Nous rencontrons Marlène, Céline et Christophe pour un “vis ma vie de local” dans les villes coloniales de Sucre et Potosi.
Pour terminer notre périple, nous écoutons l’envie du moment et nous laissons la possibilité de décider sur place de la couleur de nos aventures : culture de la coca dans les Yungas, ou visite des grands espaces et volcans du Sajama.
Todo posible, nada seguro : tout est possible, rien n'est certain. C’est en suivant ce dicton que vous vivrez votre plus belle expérience de la Bolivie et de ses habitants. C’est en vous laissant porter par l'incertain, que vous aurez les meilleures surprises, les meilleures rencontres, les meilleures expériences, et que votre voyage aura pris un sens auquel vous ne vous attendiez pas. La principale raison de voyager, c’est bien souvent l’altérité. Mais qu’est ce donc ? C’est précisément la quête d’un ailleurs ou de l’autre, la quête de soi. La Bolivie, terre résiliente et sobre par nature, offre sans doute l’un des terrains de jeu les plus inattendus, pour découvrir le sens de votre voyage.
Nous partons vers l’inconnu et nous revenons grandis par l’inattendu, avec un bagage supplémentaire : la conscience de ce qui nous environne. Nous vous raconterons notre pays, comme nous le vivons et à travers nos expériences, et nous partagerons son histoire. Nous prenons nos responsabilités envers l’environnement et les sociétés, en transmettant, par notre manière de voyager, notre conscience du besoin de transition. Une transition vers des modes de vie plus simples, plus sobres en énergie, plus responsables. Le voyage, grâce à ses rencontres et expériences, guide notre réflexion.
Jour 1: Aéroport El Alto - La Paz
Jour 2: La Paz
Jour 3: La Paz - Copacabana - Yumani
Jour 4: Yumani - Chuquinapi
Jour 5: Chuquinapi - Tuni
Jour 6: Tuni - La Paz - Uyuni
Jour 7: Uyuni - Guadalupe
Jour 8: Guadalupe - Quetena
Jour 9: Quetena - Désert de Siloli
Jour 10: Désert de Siloli - San Juan
Jour 11: San Juan - Uyuni - Colchani - Uyuni
Jour 12: Uyuni - Potosi
Jour 13: Potosi - Sucre
Jour 14: Sucre
Jour 15: Sucre - La Paz
Jour 16: La paz
Jour 17: La Paz - Coroico - La Paz - Sajama
Jour 18: Coroico - Puente Villa - Sajama
Jour 19: Puente Villa - La Paz - Sajama - La Paz
Jour 20: La Paz - Aéroport El Alto
Nous débarquons à La Paz par El Alto, de quoi prendre un bain de foule et de dépaysement immédiat ! Nous sautons dans un taxi pour traverser ce marché géant et nous nous arrêtons à la première station de téléphérique.
Nous prenons de la hauteur, pour nous rendre compte de ce à quoi ressemble La Paz, pour de vrai, cette ville étendue dans une sorte d'immense cratère. Des petites “casas” colorées à perte de vue, des marchés dans tous les sens... les cabines volent au-dessus de cette ambiance chaotique, pleine de vie, avec comme toile de fond les sommets enneigés du Huayna Potosi et Illimani (glaciers emblématiques de Bolivie de plus de 6000m d'altitude).
Nous nous arrêtons à Sopocachi, à deux pas du centre agité. Nous, on adore se balader dans les rues tranquilles de ce petit quartier bobo de La Paz. On y déniche des petites échoppes, des petits bars qui valent la peine de s'y arrêter. Nous prendrons un maté de coca au marché de Sopocachi, la boisson sacrée et traditionnelle, le remède contre le mal d’altitude. Et la yapa, c’est-à-dire le petit plus offert par la vendeuse, parce qu’on “yapa” toujours un bon client ici.
Vous passez la nuit à la Casa del Monticulo.
Nous partons pour une journée d'exploration de La Paz. Nous arpentons les rues de Sopocachi, en direction du centre, avec une petite pause “jus de fruits frais” au mercado Sopocachi et “salteña” en chemin. La salteña est l'en-cas de 11h des Boliviens, c'est un petit chausson fourré au poulet ou bœuf dans son jus. Le challenge : la manger, sans couverts, sans se tacher...
Ville métissée et contrastée, La Paz est le parfait échantillon d'un pays tout entier. Du quartier des marchés, bariolé de couleurs et rempli d'odeurs, on traverse quelques rues pour se retrouver au cœur du quartier historique, devenu centre d'affaires. Deux mondes qui coexistent à 200 mètres de distance et dont le seul point commun est le chaos permanent et bruyant qui les caractérise.
Nous prenons un mate de coca, ou des feuilles à mâcher sur la Sagarnaga. Nous traversons le Mercado de Las Brujas, où nous achetons une miniature pour faire plaisir à l’Ekeko, dieu bienveillant de l’abondance. La tradition veut que l’on projette tous ses espoirs dans l’achat de l’objet convoité en miniature, qui sera ensuite ritualisé. (Découvrez La légende de l’Ekeko)
Dans le quartier historique, nous empruntons la calle Jaen, une des dernières rues coloniales de la ville, avec ses pavés et ses maisons de couleurs. Nous prenons le temps de pousser toutes les portes pour y découvrir de petites cours intérieures, des galeries, le musée des instruments de musique, et nous rencontrons Rosario. Elle nous parle de culture, de mode vestimentaire, de traditions, et nous invite à essayer ses nombreux jupons de cholitas (7 superposés paraît-il), en nous en livrant tous les secrets.
On déjeune à une des tables communes du marché, au milieu des Paceños. Le choix de plats y est riche, et les odeurs de viande grillée à la sauce à l’Aji se mélangent à celles des fritures et autres soupes épicées.
On rejoint El Alto en téléphérique, on survole des maisons à perte de vue, on s'immisce au-dessus des cours intérieures, des terrasses où sèchent les vêtements traditionnels, les costumes de danse... A flanc de falaise, sont perchés les chamans qui dirigent les cérémonies d’offrandes à la Pachamama. On s'aventure chez l'un d'eux pour se faire lire les feuilles de coca ?
Nous redescendons par le cimetière général. Loin d’être effrayant ou triste, ce cimetière unique est animé, coloré par de grandes fresques murales et décoré par les familles des défunts. Ici, la mort est fêtée : on chante, on danse et on fait des offrandes pour honorer les proches disparus. Cette visite nous permet de mieux comprendre la culture bolivienne vis-à-vis de ses morts. Nous passons ensuite par la Calle de Los Andes, rue des costumiers de carnaval, des boutiques et des couturiers. On pourrait regarder pendant des heures le travail minutieux des fabricants de masques de la Diablada. Plus bas, en direction du marché, on trouve des chapeaux sur mesure, des bijoux en tous genres et des jupons de cholitas.
On saute dans un collectivo pour retourner vers Sopocachi.
Pour le dîner, nous vous fournirons une liste de suggestions de restaurants, de tous styles. En Bolivie, on a la chance d’avoir des aliments variés et de qualité, on y mange bien. C’est simple, ici confluent les produits de l’Amazonie, des Yungas (fruits et légumes tropicaux), les produits de l’Altiplano (papa, quinoa, lama), la viande du Beni, et les produits du lac Titicaca. Le repas peut s’accompagner d’un bon vin local de Tarija avec un cépage d’altitude.
Vous passez la nuit à la Casa del Monticulo.
Rendez-vous au cimetière général de bonne heure; plutôt qu’un transport privé, nous vous proposons de prendre un bus collectif en direction de Copacabana. Le trajet prend ainsi une autre dimension, le parcours en lui-même est une excursion. Après les embouteillages de la sortie de La Paz et de l'Alto, nous voilà partis sur une route cabossée, musique andine à fond dans les oreilles, odeur de feuille de coca mâchée dans les narines. A notre gauche, par temps clair, le Sajama, point culminant de Bolivie avec ses 6542 mètres d'altitude; à notre droite, la Cordillère des Andes. À mi-chemin, le lac commence à se dévoiler.
Nous arrivons à Tiquina, où nous descendons du bus pour traverser l'embouchure en bateau. Sur le quai, on se laisse tenter par des petites fritures d’ispis du lac, relevées à l’Aji (sauce épicée). Attention à ne pas perdre de vue notre bus qui traverse de son côté, si on se laisse aller, il pourrait partir sans nous.
Plus qu'une petite heure à parcourir avant d’arriver à Copacabana.
Sur la place principale, nous pouvons choisir pour déjeuner, entre la trucha du lac au beurre, à l'ail, à la tomate, ou à la llajwa - sauce piquante incontournable des Andes... ou encore un ceviche de poisson frais au lait de tigre et maïs sauté.
Nous embarquons ensuite à bord d’une lancha jusqu'au village de Yampupata. De là, nous partons en randonnée jusqu’au village de Sampaia (3-4h maximum), par la crête, en traversant de petits villages et avec une vue imprenable sur le lac, l’intérieur des terres, les Andes, et le Pérou.
Nous rejoignons ensuite l'Île du Soleil. C’est l’île la plus étendue du lac. C’est aussi celle qui abrite le plus de temples et de lieux sacrés. C’est enfin un lieu imprégné de légendes, encore bien présentes dans l’esprit de ses habitants.
Vous passez la nuit à l'hôtel Ecologe La Estancia.
Nous prenons le large à bord d’un catamaran, construit par des jeunes de la communauté locale de Santiago de Huata, de l’autre côté du lac.
La traversée du lac est paisible, au rythme du vent, nous laissant le temps d’admirer, l'Île de la Lune, et la Cordillère Royale en fond.
Nous passons la soirée à Chuquiñapi, un petit village au calme, loin des foules.
Nous partons en direction du cœur de la Cordillère, jusqu'à Tuni.
Nous passons deux jours accueillis par la famille Quispe. Jaime et Marisol nous reçoivent chez eux à Tuni, un hameau aymara à 4400m d’altitude, habité par une dizaine de familles.
Les traditions ancestrales aymaras y sont encore très présentes, et la communauté de Tuni s’engage à les faire perdurer et les partager. Pas de mise en scène, de déguisements, les Quispe nous ouvrent leurs portes et nous laissent vivre pour quelques jours avec eux, en toute simplicité, avec la Pachamama au centre des croyances et offrandes.
Vous passez la nuit dans l'auberge-ecolodge de Tuni.
Nous nous laissons vivre au rythme de la Cordillère. Nous suivons Vicky à l'école du village, pourquoi ne pas s’essayer à un cours de langue aymara. La transmission des traditions ancestrales passe aussi par l’enseignement de cette langue encore parlée dans les villages.
Nous nous proposons ensuite comme commis de cuisine avec Denys et Marisol. La spécialité ici est la Huatia, cuisine au four creusé dans la terre. Un des aliments phares est le chuño, une pomme de terre déshydratée. Sur l’Altiplano, les sols et le climat ne permettent à certaines communautés de pratiquer qu’une récolte de pommes de terre par an. Comme méthode de conservation, les Andins mettent en place durant les mois les plus froids, un procédé de déshydratation pour extraire l’amidon des pommes de terre. Le goût est… particulier, mais la méthode est ingénieuse et on ferait bien d’en apprendre la technique. Pour compléter notre repas andin, nous partons pêcher dans les rivières et lagunes glaciales, riches en truite.
Nous participons aux différentes tâches en fonction de la saison et des besoins : fabrication de matelas en paille qui seront vendus dans les environs, récolte des excréments d’animaux pour le combustible dans les maisons.
La tonte des lamas est une vraie épreuve, un peu musclée, dont le premier challenge est d’immobiliser l’animal. Avec la laine filée, nous pourrons apprendre le tissage et la confection de vêtements chauds très appréciables en montagne.
Nous prenons la route en direction de La Paz.
Votre chauffeur vous amène à la gare routière.
Une nouvelle étape de notre aventure nous attend. Nous partons pour le Grand Sud bolivien.
Nous prenons un bus de nuit en direction d’Uyuni. Sièges inclinables, petit en-cas, plus confortable qu’un avion et moins d’émission de CO2 !
Notre chauffeur-guide d’expédition nous accueille à l'arrivée. Après un bon petit-déjeuner, nous partons pour 5 jours d’expé 4x4, en direction de régions magiques car inexplorées et mystérieuses.
Nous commençons la journée avec un lieu important de l’histoire de la Bolivie : l'ancienne Maestranza d'Uyuni, qui est maintenant un cimetière de trains. Les vestiges de locomotives de la fin du XIXe siècle y sont conservés, ce sont elles qui transportaient du minerai de la région vers les ports chiliens.
Nous entrons ensuite dans la région de Lípez, et faisons cap vers le sud en direction de la Ciudad del Encanto. Nous arpentons les coins et recoins de cette formation géologique aux allures de construction de sable géante. En reprenant notre chemin, nous passons par San Pablo de Lipez, qui fait partie de ces endroits que l’on ne s’attend pas à voir habités tant ils paraissent perdus au milieu du grand vide désertique et aride du Sud Lipez. Mais nous pourrons y faire de jolies rencontres.
Temps de trajet : 6 à 7h
Vous êtes accueillis chaleureusement à l'Hospedaje de la Roma par Marina, habitante de cette communauté réunissant 3 familles (confort sommaire : absence d'eau chaude).
Nous vous recommandons d'avoir un sac de couchage avec vous.
Nous partons à la découverte de la Ciudad de Roma. On se sent tout petit devant ce spectacle naturel de formations géologiques de toutes formes. Au milieu de ce paysage très minéral, nous longeons également des lagunes colorées, dont la Laguna Celeste au pied du volcan Uturuncu (6 012 mètres d’altitude), qui dégage encore des fumerolles aux odeurs de soufre. Nous croisons des vicuñas, vizcachas, ñandús, flamants roses, abrités par la réserve naturelle Eduardo Avaroa.
Temps de trajet : 8h
Nous passons la nuit à l'auberge Doña Braulia.
Absence de chauffage et d´eau chaude, nous vous recommandons d´avoir un sac de couchage avec vous.
Nous roulons plein ouest, en direction de la Laguna Colorada. Celle-ci doit son intense coloration rouge brique, à la présence de phytoplancton qui réagit à la lumière du soleil. Puis, nous poursuivons l’excursion vers les geysers Sol de Mañana (4850m), situés dans un cratère volcanique émettant des vapeurs de soufre et des jets d’eau chaude allant de 10 à 50 mètres de haut. Nous faisons une halte aux thermes de Polques avant d’avancer le long de la Laguna Salada et de traverser le désert de Dali (ainsi nommé en raison des paysages qui rappellent certains des tableaux du maître.
Nous parvenons en fin de matinée, à la Laguna Blanca et à la Laguna Verde, au pied des volcans Juriques et Licancabur (5960m). Nous assistons alors à un curieux phénomène : le vent se lève et la Laguna Verde prend alors une teinte vert émeraude spectaculaire.
Retour à la Laguna Colorada en fin d’après-midi. La piste se poursuit à travers les superbes paysages du désert de Siloli et son fameux « arbre de pierre », où s´aventurent parfois quelques viscaches.
Temps de trajet: 7h
Nous passons la nuit à l'hotel del Desierto.
(disponibilité pour chambre double-matrimoniale non garantie)
Cap au nord, nous longeons la frontière chilienne en empruntant la « route des joyaux » : Laguna Honda, Ch’arkota, Hedionda et Cañapa, sanctuaires de 3 variétés de flamants roses. Arrêt au mirador du volcan Ollagüe (5 865m), toujours actif, et qui héberge aussi l'une des mines de soufre les plus hautes du monde.
Puis, nous traversons le petit Salar de Chiguana, au pied du volcan Tomasamil (5 900m), avant de rejoindre le village de San Juan, où se trouvent de spectaculaires momies des « seigneurs des Lipez » et un petit musée qui leur est dédié.
Temps de trajet : 6 à 7h
Nous passons la nuit à l'auberge La Cabaña de Sal.
Pour finir notre traversée aujourd’hui, nous partons à la découverte du plus grand désert de sel du monde ! À partir de San Juan, deux heures de piste nous permettent d’atteindre le Salar d’Uyuni (3 650m). La sensation est unique : l’horizon n’a plus de limite et l’immensité invite au silence. Nous roulons sur cette immense étendue blanche pour atteindre l’Île d’Incahuasi. Cette surprenante île d’origine volcanique, perdue en plein cœur du salar, offre un point de vue imprenable sur le désert de sel et les volcans environnants. Elle est recouverte de stromatolithes (structures calcaires synthétisées par des colonies bactériennes fossilisées, premières traces de vie sur Terre) et de cactus géants.
L’après-midi, nous continuons la traversée du Salar : cap à l’est vers la ville d'Uyuni. Avant d’arriver, nous nous arrêtons pour visiter une exploitation de sel et l’ancien hôtel de sel construit sur la surface du Salar.
Temps de trajet : 6h
Pour finir la journée en beauté, nous profitons d'un moment unique : nous admirons le coucher de soleil sur le salar tout en dégustant un vin d'Amérique du Sud.
Vous passez la nuit à l'hôtel Tambo Aymara.
Nous prenons un bus en direction de Potosi.
Marlène nous accueille et va nous faire vivre une immersion dans son passé de travailleuse de la mine d’argent à Potosi, ancienne source de richesse du continent européen.
Nous déjeunons chez ses proches, pour un véritable saut dans le quotidien de ces travailleurs des fonds du Cerro Rico, la mine principale de Potosi.
Un passage par la Casa de la Moneda nous plonge dans l’époque coloniale et l’histoire de cette ville d’argent.
C’est dans cette belle demeure de style colonial, aujourd’hui convertie en important musée historique, qu’était frappée la monnaie de la couronne espagnole jusqu’au XIXème siècle. La Casa de la Moneda, c'est aussi un témoignage du passé prospère de la "Ville Impériale" où l'on trouva les plus importants gisements d'argent du Nouveau Monde. Suite à cette découverte, Potosi devint le principal fournisseur d'argent d'Espagne.
A noter: La Casa de la Moneda est fermée le dimanche après-midi et le lundi.
Vous passez la nuit à l’hôtel Colonial.
Comme dans le récit d’Eduardo Galeano, “Les veines ouvertes de l’Amérique latine”, nous baignons dans la réalité de cette ville pillée de sa richesse. Nous échangeons avec les mineurs et nous nous glissons dans les tunnels des mines du Cerro Rico.
Nous prenons un bus pour rejoindre la ville blanche de Sucre, autre haut lieu de la colonisation.
Vous passez la nuit dans la maison d'hôtes La Selenita.
Nous rencontrons Céline, française installée en Bolivie depuis plus de 10 ans. Elle nous partage son quotidien et son amour pour sa ville d’adoption, sa culture et son histoire.
Nous commençons par un cours de cuisine traditionnelle. Nous sommes embarqués dans le marché de la ville pour y acheter cacahuètes, légumes, viandes et autres épices pour préparer la fameuse Sopa de Mani bolivienne. Nous sillonnons des étals remplis de fruits et légumes en tous genres. Nous discutons avec les caseritas et prenons un petit jus.
Nous prenons ensuite place en cuisine, pour émincer les oignons, cuire la viande à petit feu, mixer les cacahuètes, faire revenir les légumes… le secret de la Sopa est dans les nouilles, grillées avant de les faire cuire, et dans la sauce llajwa, sauce piquante qui accompagne absolument tous les plats andins.
Nous suivons Céline dans les ruelles de Sucre à l’architecture blanche, à l’écoute de ses récits sur le rôle clé de la ville dans l’histoire de la libération bolivienne. Entre deux monuments, nous passons par sa boutique d'artisanat, à l’image de l’ambiance bohème de la ville.
Pour bien terminer notre visite, nous partageons une petite bière artisanale dans une des adresses préférées de notre guide.
Vous passez la nuit dans la maison d'hôtes La Selenita.
Christophe, un Français installé en Bolivie depuis des années, consul honoraire de France, chauffeur, producteur de liqueur locale… est notre guide pour la journée. Il nous fait découvrir ses endroits préférés de la campagne chuquisaqueña et sa culture quechua.
Nous déjeunons avec sa famille d’adoption à Candelaria et découvrons les secrets du tissage, spécificité artisanale de la région.
Votre chauffeur vous amène à la gare routière.
Nous prenons un bus de nuit en direction de La Paz. Sièges inclinables, petit en-cas, plus confortable qu’un avion et moins d’émission de CO2 !
Votre chauffeur vient vous chercher à la gare routière.
Les danses boliviennes sont une véritable représentation de la mixité de la culture bolivienne. Le Carnaval est le moment d’abolir les hiérarchies, de vaincre les tabous et d’exprimer, derrière les masques, tous ces mondes occultes si présents dans les croyances.
Que l’on soit en période de Carnaval, de Gran Poder (fête de La Paz) ou de rentrée universitaire, on ne manque pas de croiser des groupes de jeunes paceños en pleine répétition dans les parcs ou sur les places de la ville, réinventés en terrain de danse pour l’occasion. Tentés par l’idée de participer à une répétition de Tinku, Diablada ou Llamerada ?
Un groupe de danseurs nous apprendra avec fierté les pas et la signification de leur chorégraphie. Pour l’exercice, l’endurance est la clé. A presque 4 000 mètres d’altitude, même après 15 jours de séjour, le manque d’oxygène se fait toujours sentir.
Nous descendons en zone sud pour déjeuner en terrasse. Autre ambiance, autre ville, il faut savoir qu’on gagne 1 degré tous les 100 mètres de dénivelé. Donc le calcul est simple, on profite de 4 degrés supplémentaires en allant en zone Sud. Les terrasses y sont agréables et moins bruyantes, les cafés sont design et les rues sont plus tranquilles.
On profite des petits parcs où jouent les enfants pour flâner, des boutiques modernes, ou on va au Mall, grand centre commercial, pour un bain de vie à l’américaine. On y trouve aussi les beaux quartiers, condominio sécurisés, avec des maisons incroyables dont certaines sont dignes des quartiers célèbres de Hollywood. On sort de l’agitation du quartier des affaires, et on retrouve une certaine douceur de vivre.
Vous passez la nuit à la Casa del Monticulo.
Pour vos trois derniers jours d’exploration en Bolivie, nous vous proposons de choisir la fin de votre voyage. Osez l’inattendu, vous pourrez décider sur place.
Option: Envie de chaleur et de nature tropicale ?
À la rencontre des producteurs de coca dans les Yungas
Nous descendons de nos hauteurs vers la région pré-tropicale des Yungas. On y retrouve la chaleur et une végétation verte et luxuriante.
Nous partons de La Paz et montons jusqu’à près de 4 600 mètres d’altitude, à la Cumbre. C'est ici que commence la descente en VTT. De là, nous quittons l’Altiplano, pour pénétrer dans le bassin amazonien. A partir de maintenant, nous allons perdre 100 mètres d’altitude et gagner 1,6 degrés toutes les 10 minutes. Nous quittons les lamas, la neige, la roche, pour atteindre Yolossa, l’eau, les mangues, le café, les perroquets, les singes, à 1 200 mètres d’altitude. Le vert remplace le gris, c’est une explosion de couleurs, d’odeurs, d’oxygène.
Cette route est la seule qui lie la capitale andine aux producteurs d’Amazonie, en cas de conflit social, la bloquer avec quelques camions signifie arrêter le transport de marchandises (viandes, agrumes, coca, café) à la capitale. Le contrôle de cette voie est primordial.
Note : la descente s´effectue en service groupé / accompagnateur anglophone
Vous passez la nuit à l'hôtel Sol y Luna.
Option: Envie de grands espaces au pied des volcans à la frontière chilienne ?
Trek et expé dans le parc du Sajama
Nous partons en direction du parc national de Sajama. En chemin, nous découvrons l’histoire de la région de Carangas, en passant par ses chullpas (les sépultures) et son église coloniale.
Nous entrons dans le parc, jusqu’au village de Sajama, niché entre les 3 imposants volcans : le Sajama, sommet le plus haut de Bolivie (6542m); et les jumeaux, le Parinacota (6348m) et le Pomerape (6240m). Nous croisons les seuls habitants des lieux : alpagas, vigognes et ñandus (cousins de l’autruche) quand la chance nous sourit.
Vous passez la nuit à l'auberge Oasis.
Option: Envie de chaleur et de nature tropicale ?
À la rencontre des producteurs de coca dans les Yungas
Nous partons à la rencontre des planteurs de café, qui ont su valoriser leurs terrains et sortir de la production, non vertueuse et intensive, de coca si populaire dans le coin. Nous traversons les champs de café et de coca et échangeons avec les producteurs de Coripata.
Vous serez reçu dans une petite auberge à Puente Villa.
Option: Envie de grands espaces au pied des volcans à la frontière chilienne ?
Trek et expé dans le parc du Sajama
Nous explorons le parc, ses geysers et ses lagunes. Nous nous rendons à la Laguna Sorapata, lieu à la biodiversité préservée. Nous croiserons notamment des foulques géantes, des oiseaux aquatiques qui construisent leurs nids sur la lagune, comme de grandes plateformes flottantes faites d’algues et d’herbes.
Nous prenons le temps d’une pause en fin de journée, pour nous baigner dans les sources d’eau chaude naturelle. L’air extérieur est frais avec un petit vent, météo classique au Sajama. L’eau chaude de la source fume à sa surface, nous sommes entourés des trois sommets enneigés, il n’y a pas un bruit… c’est un de ces moments rares d’exclusivité totale.
Temps de marche : 4h. Dénivelé : +600m/-600m. Altitude : 4 960m.
Vous passez la nuit à l'auberge Oasis.
Option: Envie de chaleur et de nature tropicale ?
À la rencontre des producteurs de coca dans les Yungas
Nous remontons vers les hauts plateaux, en passant par Yanacachi, carrefour commercial de la région, on échange produits frais amazoniens avec patates, quinoa de l'Altiplano.
Option: Envie de grands espaces au pied des volcans à la frontière chilienne ?
Trek et expé dans le parc du Sajama
Nous nous rendons à pied à la Laguna Huaña Khota, où des flamants roses viennent parfois se mêler aux canards et oies sauvages, propriétaires du lieu. Nous continuons de contourner le volcan Sajama et ses neiges éternelles, jusqu’au village historique de Tomarapi.
Nous retournons à La Paz en fin de journée.
Vous passez la nuit à la Casa del Monticulo.
Votre chauffeur vient vous chercher à votre hôtel et vous amène à l’aéroport.
Chaque idée de séjour est personnalisable selon vos envies